Beaucoup de cadres ont été concernés par des licenciements dans leurs entreprises, d’autres vivent dans la crainte d’y être confrontés prochainement. Que dire de ceux qui commencent ou finissent leur carrière dans ce contexte…

Les cadres des secteurs les plus affectés par la crise, comme ceux chez qui elle a exacerbé un besoin de sens, commencent à amorcer des reconversions vers de nouveaux horizons professionnels. D’autant plus que, pour les cadres, les ruptures de parcours sont très souvent l’élément déclencheur des reconversions. 

D’après le baromètre de l’Apec publié début 2021, suite à la crise sanitaire, un tiers des cadres déclarent ainsi avoir envie d’entamer une reconversion professionnelle, et cette envie est nettement plus prégnante parmi les cadres qui se sentent menacés par un risque de licenciement (60%).

La crise sanitaire de 2020 a été l’occasion pour certains cadres de procéder à une réflexion approfondie sur la tournure à donner à leur carrière.

57 % des cadres estiment qu’elle a été pour eux l’occasion de réfléchir à leurs projets et priorités professionnels.

Cette volonté de changement est marquée par la recherche de sens dans son travail, une tendance de fond depuis plusieurs années qui ne s’est pas affaiblie depuis la crise. Fin 2020, 94% des cadres jugeaient important d’exercer un métier qui a du sens.

Chez Kairos, nous constatons en effet cette tendance. 

De plus en plus de cadres franchissent le cap de la reconversion professionnelle en devenant entrepreneur indépendant à temps partagé. S’ils optent pour le temps partagé c’est parce qu’ils y retrouvent une certaine sécurité de l’emploi, davantage d’autonomie, des missions diversifiées et la possibilité d’équilibrer leur vie professionnelle et personnelle.

Entrepreneur indépendant à temps partagé synonyme de sécurité de l’emploi ?

Si certains cadres sont rassurés d’être en CDI, la crise a souligné les limites de celui-ci et il n’est plus forcément synonyme de sécurité de l’emploi. 



Selon les estimations de l’Apec, les recrutements de cadres ont connu une chute vertigineuse de 40% en 2020, et seulement 11% d’entreprises comptent recruter en début d’année 2021. Sans compter les nombreux licenciements recensés dans les secteurs d’activités les plus touchés par la crise sanitaire. 

Les entrepreneurs indépendants à temps partagé, eux, minimisent les risques de se retrouver sans emploi. En partageant leur temps plein entre plusieurs missions qu’ils réalisent auprès d’entreprises différentes, statistiquement ils ont moins de risques de voir toutes leurs missions s’arrêter en même temps.

J’y vais mais j’ai peur

Comme son appellation l’indique, le travailleur indépendant exerce sa profession en toute autonomie. Sans supérieur, il n’a pas de subordination et se lance à son compte, ce qui présente d’indéniables avantages. Flexibilité des horaires, choix des projets, organisation indépendante du temps de travail, il est possible de bénéficier d’une liberté professionnelle totale.

Devenir indépendant demande toutefois beaucoup de courage.

Du courage, il en faut, surtout que l’on affronte tout, tout seul.

Seul face à son projet, seul face à ses prospects, seul face à ses démarches administratives, … 

C’est la raison pour laquelle il existe des réseaux d’entrepreneurs indépendants, tel que Kairos.

Lorsqu’on devient associé ou affilié Kairos, l’entrepreneur indépendant rejoint une équipe et retrouve des “collègues” avec qui il partage et échange. 

Les entrepreneurs accèdent également à des services supports et des formations (prospection commerciale, en communication digitale, …) qui leur permettent de se lancer plus rapidement et plus sereinement.

Rejoindre un réseau tel que Kairos permet ainsi aux cadres qui hésitent de sauter le pas plus facilement et de devenir entrepreneur tout naturellement. 

Source : Apec, 5 enjeux pour l’emploi cadre en 2021, janvier 2021