Le MANAGEMENT à l'ancienne est mort. Vive le NEW-MANAGEMENT.
La crise sanitaire a provoqué un bouleversement brutal dans l’organisation du travail. Les managers ont dû s’adapter au pied levé. Changement de rôle, de posture et de positionnement, le manager a dû se réinventer ! L’heure semblant être à la reprise économique, à quoi va ressembler le management post-covid ?
La reprise économique est aujourd’hui au cœur des discussions.
Car oui, reprise économique il y a et il y aura.
C’est mécanique : quand on touche le fond, on ne peut que remonter.
L’Histoire est là pour étayer cette thèse la littérature économique des « 30 Glorieuses » en est la preuve.
Malgré tout, la période que nous venons de traverser est sans précédent – bien qu’une discussion avec nos aînés qui ont traversé 2 guerres mondiales permet de relativiser – et nous vivons dans un monde où tout va vite, dans le bon, comme dans le moins bon.
Les enjeux sociétaux, sociaux, environnementaux sont de plus en plus importants.
Les forces et les faiblesses des entreprises sont exacerbées et les modèles économiques doivent évoluer vite.
Ces mêmes modèles, mis à mal par la crise sanitaire, poussent les entreprises à innover.
Alors il faut sans doute les accompagner dans ce changement.
La généralisation durable des usages liés au travail à distance ou encore la plus grande humanisation de la gestion du développement économique plus soucieux de la nature et de l’équité sociale sont des leviers inespérés d’accélération de la transformation des organisations et du management.
L’organisation du travail restera distante et flexible, le management sera humain, agile et responsable, adapté au distanciel comme au présentiel.
Manager, n’est plus seulement répartir des tâches, affecter des budgets, coordonner le travail des collaborateurs, c’est désormais également prendre en compte l’adaptation de l’organisation face à l’incertitude et à l’inattendu.
Le “9h-18h” surveillé par le chef est bel et bien révolu.
Les managers les plus réticents doivent apprendre à faire le deuil d’une pratique bien ancrée du management par supervision directe.
L’organisation hiérarchique, qui a fait de la France le pays où la relation managériale est la plus distanciée, vacille.
Il y avait déjà des signes perceptibles, notamment avec les Milléniums – pour ne citer qu’eux – qui reconnaissent les managers qu’au regard de leurs compétences.
La crise n’a donc fait qu’accélérer ces évolutions et ce sont les entreprises les plus engagées dans leur transformation managériale et le développement de l’intelligence collective qui seront le mieux préparées pour rebondir.
Une des réponses à ces « new ways of working » est la fonction managériale externalisée et l’utilisation d’un directeur externalisé, à temps partagé.
Expert dans son domaine de compétence, il est flexible, agile, et garantit à l’entreprise une parfaite maîtrise de ces coûts. Son habileté à gérer l’imprévu peut devenir essentielle dans une dynamique de croissance couplée à une incertitude conjoncturelle.
Finalement, une “proximité à distance” est le nouveau mode organisationnel qui est en train de s’imposer aux entreprises et à leurs salariés de façon durable.
Franck Peters

